Jojozoi Partie 1 Chapitre 1

Notre récit commence dans l’une des plus belles villes du monde Paris, la capitale à la renommée mondiale qui attire chaque jours des milliers de visiteurs.

Alors que les gens veulent habituellement y acheter des souvenirs ou des vêtements, un jeune homme cherchait désespérément au milieu de la foule de badauds une échoppe vendant du riz cassé pour cuisiner un plat traditionnel africain dont on lui avait parlé, il arpentait toute la ville sans trouver le moindre résultat concluant.

Ici tous les magasins étaient axés autour du tourisme, il continua alors à arpenter les ruelles jusqu’à atteindre des coins plus sombres et moins entretenues de la ville, alors qu’il pensait faire demi-tour au vu de l’état de l’endroit un miracle se produisit il tomba nez à nez avec un magasin africain.

Il eut du mal à lire le nom inscrit sur la pancarte tant elle était poussiéreuse mais il arrivait tout de même à décerner un mot qu’il ne comprenait pas, il y avait marqué Itoura.

L’homme se présenta alors au comptoir pour tomber nez à nez face à un grand type africain en tenue de travail qui sommeillait sur une toute petite chaise, il ne voulut alors pas déranger et s’intéressa au contenu de la boutique.

Elle ressemblait plutôt à une échoppe de souvenirs il ne devait pas il y avoir de riz cassé ici non plus cependant les étranges figurines déposés un peu partout l’intriguait alors il allait en attraper une mais fut stoppé, une main à la poigne ferme lui choppa le poignet en hurlant “On ne touche qu’avec les yeux bonhommes !”

Il sursauta et se retourna vers celui qui venait de l’agresser, c’était l’homme du comptoir qui s’était levé celui-ci repris alors l’air désolé “Excuse-moi, je voulais pas t’effrayer je viens de me réveiller je suis toujours étrange au matin! Donne moi ton prénom je vais t’aider à trouver ce que tu cherches”

“Mon nom est…Niggara” répondit l’homme un peu gêné, le gérant de la boutique l’observa alors et répliqua en ricanant “Enchanté Niggara, tu veux faire du tièpe toi n’est-ce pas ?”

Niggara était abasourdie, comment cet homme avait pu deviner qu’il voulait cuisiner ce fabuleux plat rien qu’avec son nom ?

Le gérant ne lui laissa même pas le temps d’y réfléchir qu’il tenait déjà une boîte de riz cassé en main, il répliqua ensuite un grand sourire aux lèvres “Moi c’est Saidou, Saidou Diallo bon appétit Niggara!”

Ce dernier était intrigué mais se décida tout de même à sortir de la boutique, il n’aimait pas quand les gens se donnaient en spectacle alors il a voulu se dépêcher de s’en aller avant de devenir désagréable.

Il continua alors sa route, sortant son téléphone à mi-chemin pour appeler celle qui allait sûrement devenir sa petite copine, ils avaient discuté pendant des mois et s’étaient rencontrés des dizaines de fois il sentait que le feeling passait bien.

Niggara ne voulait seulement pas presser la chose, pour lui une relation était quelque chose de très important.

En voyant qu’elle ne répondait pas, il se dirigea vers la Tour Eiffel pour profiter de la vue, c’était un lundi alors il n'y avait pas grand-monde sur les Champs Elysées à part les riches qui habitaient dans le coin et qui n’avaient pas besoin de bosser.

Il s’allongea sur l’un des nombreux bancs vides face à la Tour, il allait s’endormir quand il se mit à ressentir des sortes de secousses, il ouvrit alors  les yeux et vit des dizaines de personnes courir en hurlant.

Niggara était intrigué alors il se mit à marcher tranquillement en direction de la source de ce désordre, contrairement aux autres passants affolés lui arrivait les mains dans les poches vers la chose qui arrachait des vies au milieu de la route, il recula cependant en s'aperçevant avec horreur que cette chose n’était même pas humaine elle avait nombreux tentacules qui sortaient de son ventre et avait un visage quasiment entièrement sombre à l’exception de ses yeux d’un blanc profond.

La créature se retourna vers Niggara en faisant mine de pleurer avant de s’exclamer “Toi….Tu es si beau et fort….TU AS TANT DE CHAN-” elle ne pu finir sa phrase qu’elle se fit trancher toutes ses tentacules d’une traite avant de s’écrouler au sol en pleurant.

“Encore un ? Mon jour de chance a dû tomber !” dit une voix qui provenait de derrière Niggara, celui-ci se retourna et vit l’homme de la boutique…Saidou, il tenait en main une lance et portait une tenue traditionelle africaine aux motifs colorés faisant penser à des hommes dansant.

Saidou se lança vers la créature et esquiva toutes ses attaques d’une grâce sans égale, il finit par lui trancher la tête d’un simple revers de sa lance en portant un air des plus décontracté, il finit simplement par répliquer l’air ennuyé “T’es vraiment un démon du zoi ?”