JOJOZOI

  Voilà maintenant quelques heures que nos héros se sont décidés de partir tous ensemble en Guinée, les voilà désormais dans l’un des plus grands aéroports parisiens en attendant le prochain vol vers Parawol. Ils commençaient tous à fatiguer et vaquaient chacun à leurs occupations sans prendre la peine d’échanger, Niggara était allongé sur un des sièges dans une des salles d’attente il roupillait tranquillement en écoutant un peu de musique. Saidou était quant à lui contre un des murs en train de boire une boisson étrange un grand sourire aux lèvres Dognareff était assez intrigué et le questionna alors à ce sujet pour engager une discussion. “C’est du soda? J’en ai jamais vu de similaire à celui-ci la couleur est étrange…’ Saidou semblait alors ravi qu’on lui pose la question, il s’écria en tendant la bouteille à Dognareff “Tu n’as qu’à en juger par toi-même!’ “Bien…” Dognareff était assez méfiant de boire cette chose non pas qu’il manquait de confiance envers Saidou mais bien car il a

  Saidou se tenait là, immobile face à ce désastre causé par son terrifiant animal de compagnie, il osait à peine bouger par peur d’aggraver la situation. “D-Denis, ce n’est qu’un croissant…” expliqua-t-il alors calmement à l’animal qui commença petit à petit à reprendre ses esprits non pas car Saidou l’avait convaincu mais bien car il avait finalement réglé son compte à la viennoiserie. L’africain était rassuré et s’approcha alors de Denis pour le remettre dans sa poche cependant à mi-chemin il fut surpris de voir que quelqu’un avait ramassé l’animal et ce par l’une des deux mains collantes qu’il portait dans son dos, habituellement personne ne pouvait les voir c’était le mystérieux pouvoir qu’avait lui aussi l’animal. Saidou était intrigué, cette personne portait un masque blanc  et avait une cigarette à la bouche, il était vétu d’une cape qui lui allait jusqu’aux jambes et qui recouvrait son corps, Saidou était certain de l’avoir déjà vu et c’est après un long moment de réflexion qu

  Niggara se releva et s’approcha de Saidou qui était quant à lui tout souriant, sans lui laisser le temps de comprendre quoi que ce soit il lui envoya un violent crochet dans la mâchoire avant de se mettre à lui hurler dessus… “Tu crois que me sauver te permettra de racheter 9 mois de calvaire ?!” Saidou qui était tombé sous le choc dans des débris avoisinants se releva, il était fou de rage au point qu’une veine ressortit au niveau de son front et c’est après un bref instant de silence qu’il se mit à jacasser à son tour… “C-...Comment tu oses….lever la main sur le grand sauveur de l’humanité!!!”  Sans crier gare il se lança alors vers le pauvre Niggara, alors que l’africain hurlait des tonnes d’insultes une silhouette cachée derrière un voile d’obscurité fit son apparition pour attraper sa cible par les pieds. Quelques instants après la situation avait drastiquement tourné au ridicule, Niggara était pendu à une gouttière d’un des plus grands bâtiments de Paris et ce par les pieds com